ZAE La Courtillière

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Je composte mes déchets

Qu’est-ce que le compostage et comment faire ?

Rien ne se jette, tout se transforme. Avec le compostage, les déchets des uns servent de nourriture aux autres, rendons à la nature ce qu’elle nous a donné !

Qu'est-ce que le compostage ?

Le compostage consiste à reproduire ce qui se passe spontanément dans la nature. Sous l’action de l’air, de l’humidité, des micro-organismes (champignons, bactéries…) et des macro-organismes (vers de terre, larves de cétoine, cloporte…), la matière organique se dégrade lentement au fil des mois et se transforme en un produit comparable à l’humus : le compost.

Le compost obtenu est un amendement organique naturel capable de nourrir les plantes et d’améliorer la structure des sols en les rendant plus poreux et malléables.

Pour obtenir un bon compost, il faut penser à composter en même quantité (50/50) les déchets structurants et les déchets humides et mélanger ses apports avec une fourche.

Les intérêts du compostage : 

  • Réduire de 25% le poids des déchets de sa poubelle d’ordures ménagères.
  • Limiter les allers-retours en déchetterie.
  • Rendre à la terre en nourrissant les plantes et les sols.

Comment composter ?

Le principe de base est « d’assembler les contraires « , c’est-à-dire Sec et Humide, vert et brun, azote et carbone, fin et grossier. En général, les matières vertes, humides et pleines de sèves sont riches en azote alors que les matières brunes, dures et sèches sont riches en carbone.

Les déchets compostables

Matières sèches structurantes

Dans le jardin

  • Feuilles mortes
  • Broyat de bois et sciure non traités
  • Paille et foin
  • Tailles de haies d’automne (de petit diamètre ou broyé)
  • Fanes de pomme de terre et de tomates

Dans la maison

  • Boîtes à œufs en carton
  • Rouleaux de papier hygiénique et d’essuie-tout
  • Sachets en papier brun (légumes) ou emballages papier du pain (sans fenêtre en plastique)
  • Allumettes, bâtonnets de glace

Matières humides

Dans la cuisine et la maison

  • Épluchures de fruits et légumes
  • Restes de repas crus ou cuits
  • Marc et filtres à café
  • Sachets de thé, tisane
  • Bouquets de fleurs et plantes d’intérieur (sans terre)

Dans le jardin

  • Tontes de gazon
  • Feuilles fraîches
  • Mauvaises herbes non montées en graine
  • Rameaux de tailles de printemps (de petit diamètre ou broyés)

Tous les déchets organiques se décomposent, cependant certains déchets nécessitent des précautions particulières :

Les végétaux à décomposition très lente

  • Les résineux (thuyas, sapin…)
  • Les grosses tailles et branches entières
  • Noyaux

Les herbes indésirables en graines

  • Pissenlit…

Astuce : déposez plutôt vos coquilles d’oeufs écrasées au pied de vos plantations pour leur apporter du calcium.

Les restes de viande et de poisson sont plus délicats à composter. Attendez quelques cycles de compostage réussis avant de vous lancer !

Les déchets indésirables

  • Sacs biodégradables biosourcés (contenant une part de plastique) même avec l’inscription « compostable »
  • Métaux, verre, plastique (étiquettes de fruits et légumes)
  • Huiles de friture

Où installer son composteur ?

Il est judicieux de bien choisir l’emplacement que vous réservez à votre composteur. Il doit être facilement accessible.

Vous devez avoir suffisamment d’espace autour de votre composteur pour faire les manipulations.

Idéalement, placez votre composteur dans un endroit semi ombragé.

Préparation de l’espace de compostage

Le compost doit être au contact du sol, où se trouvent les micro-organismes dont il a besoin. Il n’est pas nécessaire de décompacter le sol, mais une couche de matière structurante peut être ajoutée au démarrage pour l’aération du compost.

Les outils nécessaires

Le compostage est un processus simple. Il ne nécessite pas d’outillage particulier. En fonction de l’importance du volume et des types de résidus organiques que vous aurez à traiter, il faudra sélectionner parmi les outils suivants ceux dont vous pouvez avoir besoin.

  • Un bioseau, voire une simple boîte hermétique pour trier vos déchets organiques dans votre cuisine avant de les emmener au composteur.
  • Une fourche ou un aérateur de compost pour brasser votre tas.
  • Une pelle pour récolter votre compost.
  • Une petite hache et un sécateur pour réduire en petits tronçons les branchettes et les tiges dures.
  • Un broyeur si vous disposez d’un grand jardin avec une abondance de haies, d’arbustes d’ornement, de taillis.
  • Une brouette pour transporter les déchets verts de jardin et votre compost lors de son utilisation.
  • Une poubelle avec couvercle pour stocker votre compost mûr.
  • Un tamis

Quelles sont les règles à suivre pour un compost de qualité ?

  • Évitez les gros morceaux, coupez en plus petits morceaux si nécessaire.
  • Ne pas laisser le compost sécher, l’humidité est importante et les petits bacs à compost peuvent sécher rapidement. A l’inverse, attention aux excès d’eau qui asphyxient les microorganismes aérobies et favorisent le développement d’odeur.
  • Le mélange doit être complet dès le départ. On ne fait pas de couches successives des différents éléments, mais on mélange préalablement l’ensemble, avant de mettre en tas.
  • On ne dépose jamais une grande quantité d’un même déchet.
  • Gardez la liste des matières compostables à portée de la main.

 

Et finalement, soyez patient !

Vous disposez de deux composteurs ?

Après six mois d’utilisation, transvasez en mélangeant le compost dans le composteur vide. Un nouveau compost est alors mis en route dans le premier compartiment.

Ce système offre l’avantage que les nouveaux déchets à composter sont directement au contact du compost mûr, laissé dans le fond. Les organismes composteurs migrent et ensemencent le nouveau compost. Cela accélère de ce fait le processus.

geste compostage SIETREM

Comment savoir que votre compost est prêt à l'emploi ?

Un compost mûr se caractérise par un aspect homogène, une couleur sombre, une agréable odeur de terre de forêt et une structure grumeleuse qui s’émiette. Sa texture est fine et friable.

Utiliser le compost à bon escient

Dans un compost mûr, vous n’arrivez plus à identifier les déchets de départ ou difficilement (trognons de chou, morceaux de bois…). Vous pourrez alors faire suivre à ces déchets récalcitrants un nouveau cycle de compostage.

Avant maturité

Vous pouvez disposer votre compost avant maturité en paillage sur la terre, au pied des arbres ou sur des cultures déjà avancées. Mais vous devrez attendre plusieurs semaines voire plusieurs mois avant de l’incorporer au sol car, immature, un compost peut nuire aux jeunes plants.

À maturité

Un compost à maturité a de nombreux effets bénéfiques sur le sol et les végétaux. Il peut être utilisé de deux manières différentes :

  • Comme amendement organique : il augmente le taux de matière organique dans le sol et améliore la capacité de rétention en eau et la porosité du sol tout en contrôlant l’érosion. Épandez le compost en une couche mince, puis incorporez-le superficiellement au sol par griffage.
  • Comme support de culture : il contribue à la croissance des plantes et les aide à développer un bon système racinaire. Il est souhaitable de préparer un terreau en mélange avec de la terre et votre compost. En effet, il faut éviter de semer ou de planter directement dans le compost. Si certaines plantes comme les tomates ou les courges s’en accommodent, la majorité des plantes ne le supportent pas.

Vous souhaitez devenir incollable sur le compostage ?

Découvrez toutes les informations sur ce cette pratique vertueuse en téléchargeant le guide du compostage.

Vous souhaitez vous procurer un composteur ?

Selon le type de logement faites en une demande auprès du SIETREM (modalités différentes si vous résidez en logement individuel ou collectif).

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