Le SIETREM s’engage dans une démarche respectueuse de l’environnement en collaborant avec plusieurs éco-organismes pour collecter et traiter divers flux de déchets déposés en déchetterie. Ces partenariats permettent de garantir un recyclage efficace et respectueux de l’environnement.
Des filières de traitement adaptées
L’outillage du peintre
En complément des déchets chimiques, l’éco-organisme EcoDDS prend désormais en charge le traitement des outils du peintre tels que les pinceaux, rouleaux et bacs à peinture. Cette nouvelle filière permet de limiter la pollution et d’optimiser la gestion de ces déchets spécifiques.
Le plâtre : une valorisation innovante
Auparavant enfoui, le plâtre bénéficie désormais d’une filière de traitement spécifique gérée par Valobat. Déposés en déchetterie, les morceaux de plâtre sont broyés, déferraillés et criblés pour retirer le papier. Ce traitement mécanique permet d’obtenir une poudre de gypse réutilisable dans la fabrication de nouvelles plaques de plâtre, favorisant ainsi une économie circulaire vertueuse.
Les gravats : un nouveau mode de valorisation
Depuis le début de l’année, Ecominéro assure la prise en charge des gravats. Grâce à cette REP, le financement du traitement de ces déchets n’incombe plus aux collectivités, allégeant ainsi leur charge financière tout en assurant un recyclage adapté et efficace.
Une gestion plus durable des déchets
Ces nouvelles filières de traitement permettent d’améliorer la valorisation des déchets et de renforcer la responsabilité des producteurs. Elles participent également à une démarche globale dans le respect de l’environnement, en réduisant l’enfouissement et en favorisant le recyclage des matériaux. Le SIETREM poursuit ainsi son engagement pour une gestion plus durable et responsable des déchets de son territoire.
Qu’est-ce que la Responsabilité Élargie du Producteur (REP) ?
La Responsabilité Élargie du Producteur (REP) repose sur le principe du « pollueur-payeur ». Ce dispositif impose aux entreprises mettant des produits sur le marché de financer et d’organiser la collecte, le recyclage ou la réutilisation de ces produits en fin de vie.
Afin de remplir ces obligations, les producteurs s’organisent généralement collectivement via des éco-organismes à but non lucratif, agréés par les pouvoirs publics. Ces structures assurent une gestion optimale des déchets tout en limitant les coûts pour les collectivités.
